C’est quoi un jardin écoresponsable?

“Cultivons notre jardin”, disait Voltaire en conclusion de son livre “Candide”. Il a d’ailleurs appliqué cette maxime au sens figuré comme au sens propre, ne cessant tout au long de sa vie d’acquérir de nouvelles connaissances, et ayant développé le domaine de Ferney.

 

Vous aimez les jardins paysagers ou potagers, jardin sauvage ou à la française, et vous avez envie que l’entourage de votre maison reflète vos convictions? 

Que vous soyez un jardinier expérimenté ou que vous vouliez vous initier au plaisir d’entretenir vos espaces verts, vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir jardiner de façon écologique, et c’est tant mieux !

 

Que vous ayez la main verte ou pas, voici des informations et conseils pratiques pour débuter ou adapter vos extérieurs en ayant la green attitude : connaître le climat de votre région, déterminer la nature de votre terrain et bien l’observer, pour savoir quels végétaux choisir et comment les planter, différents exemples de jardins durables, et comment favoriser la biodiversité. 

Un jardin écoresponsable c’est un jardin adapté à son biotope

Faire pousser des plantes méditerranéennes dans un climat humide ou des plantes aimant un sol lourd dans un sol léger c’est à coup sûr fragiliser les plantes et les voir beaucoup plus facilement subir des maladies ou infestations d’insectes parasites. Lorsqu’un végétal bénéficie des conditions d’ensoleillement, d’humidité, et de qualité de sol adapté à ses besoins, il sera naturellement plus résistant, sans avoir à utiliser beaucoup de ressources.

 

Un jardin durable c’est donc un jardin où vous prendrez soin de choisir des végétaux que vous y planterez et la façon dont vous les planterez afin qu’ils aient de bonnes conditions pour croître sans avoir besoin d’intervenir fréquemment. Vous laisserez faire la nature, car faire pousser des plantes c’est ce qu’elle fait de mieux. C’est une bonne nouvelle, cela signifie que vous passerez moins de temps à l’entretenir et plus de temps à l’admirer ! 

Connaître les caractéristiques climatiques de sa région

En France, il n’y a pas le même climat partout. Loin de là même ! Votre façon de cultiver votre jardin doit en tenir compte. Impossible de semer certaines plantes mi Février dans l’est de la France, alors que c’est tout à fait possible dans le sud.

 

Avant même d’envisager de planter, vous devez connaître les dates des dernières gelées de votre région, qui déterminent votre zone de rusticité, savoir à quelle grande zone climatique (elles sont au nombre de 8) vous appartenez pour déterminer quand et quoi planter. 

 

Concrètement, en connaissant votre zone de rusticité vous connaissez la  température minimale probable que votre région connaîtra en hiver, et pour déterminer par exemple un calendrier de plantation pour le potager

 



Prenez au hasard, l’exemple de la Basse-Normandie : elle est située soit en zone 8 soit en zone 7 : un climat océanique franc ou un climat océanique altéré voire dégradé l'exposition. 

 

Dans le cas du climat océanique franc (toujours par hasard) donc de l’ensemble du département de la Manche : 

-les températures sont moyennes et très homogènes : jamais trop chaud, jamais trop froid ! Il y a moins de 13°C d’écart entre juillet et janvier, il y a très peu de jours très froids ou très chauds (moins de 5 par an pour chacun). 

 

-Les précipitations annuelles sont abondantes (plus de 1000 mm) et fréquentes en hiver (avec un forte variation d’un hiver à l’autre). L'été est assez pluvieux aussi, mais les cumuls sont réduits : il ne sera pas nécessaire d’arroser beaucoup, la nature s’en charge ! 

 

Dans cette zone, vous pourrez lancer vos premiers semis et vos premières plantations en pleine terre dès mi-février, et certains légumes fruits comme les tomates, poivrons, auront bien du mal à rougir. Comptez aussi avec les microclimats qui avancent ou retardent localement les dates de semis et plantation. 

 

Pour vous aider à mieux savoir quoi faire et quand le faire, le magazine Rustica à détaillé mois par mois les travaux du jardin, en fonction du climat : voici donc les pages correspondant au climat océanique : janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre et décembre.

Comment déterminer la nature du sol

Vous ne pourrez pas avoir un beau jardin si vous plantez des plantes aimant un sol pauvre alors que votre sol est très riche (et réciproquement à moins d’apporter beaucoup d’engrais aux plantes pour compenser les carences du sol). 

 

Vous ne pourrez pas non plus récolter de beaux légumes si vous semez ceux qui ont besoin d’un terre légère voire sableuse dans un sol lourd et argileux. 

Et oui ! il y a des plantes qui vont aimer un sol calcaire , et d’autres un sol acide. On parle alors de plantes acidophiles (par exemple les hortensias, les camélias, le muguet...sont des plantes acidophiles) 

 

Déterminer la nature de votre sol est donc important  afin de savoir quelles plantes s’y plaisent naturellement et quels amendements lui apporter pour l’améliorer. Parce que si vous découvrez que vous avez un sol plutôt calcaire mais que vous souhaitez planter des hortensias dans une plate-bande, vous pourrez le faire à condition d’amener de l’acidité dans le sol, en y incorporant par exemple de la tourbe ou de la terre de bruyère. 

 

Avant cela, comment faire pour déterminer la texture et le pH de votre sol? Vous avez des indices intéressants tout autour de vous : les mauvaises herbes qui poussent dans votre sol sont des plantes bio indicatrices. Observez-les, identifiez-les, elles vous permettront de déterminer la texture de votre sol, afin de savoir s’il est plutôt sableux, argileux, limoneux, ou argilo-sablonneux et si son pH est plutôt acide, neutre ou calcaire (donc basique). 

Les principales textures de sols 

-Le sol argileux : 

C’est un sol mal aéré et difficile à travailler car compact donc les racines y pénètrent avec difficulté. Cette terre argileuse se sature d’eau facilement et met longtemps à se réchauffer, mais est fertile. Les plantes sauvages aimant ce type de sol sont par exemple les boutons d’or (renoncules), les pâquerettes, le plantain, les rhumex (dogues). Pour corriger un sol trop argileux il faudra lui apporter du sable et de la matière organique (compost, fumier). 

 

-Le sol sableux : 

C’est l’opposé du sol argileux : il est très facile à travailler et bien aéré, et les racines y pénètrent facilement, mais il se réchauffe se refroidit aussi vite qu’il se réchauffe et il n’est pas très nutritif car il n’arrive pas à retenir l’eau et les minéraux. 

Pour corriger un sol trop sableux il faudra lui apporter de l’humus, pour le nourrir,  c’est à dire du compost, du fumier de cheval, des algues... 

 

-Le sol limoneux : 

C’est un sol entre les deux précédents , avec une texture aux particules moyennes. Il a tendance à se dessécher en surface  tasser assez facilement et devient alors asphyxiant pour les plantes. Le trèfle notamment se plait bien sur ce type de sol.  Lui apporter de l’humus et du calcium améliorera sa structure. Y planter régulièrement des engrais verts lui permettra de conserver une structure aérée. 

 

-Le sol argilo-sableux : 

C’est le sol idéal, car il contient du sable, de l’argile et du limon à parts égales. Tout y pousse. C’est ce sol là qu’il faudra chercher à obtenir dans votre potager. 

textures de la terre

Connaître le pH de son sol

Le pH est déterminé par la quantité de minéraux présents dans la terre : un sol très riche en minéraux, particulièrement en calcium, sera calcaire donc basique. A l’inverse il sera acide. 

 

Certaines plantes sont très sensibles au pH, d’autres beaucoup moins. C’est donc un paramètre qu’il peut être important de connaître si vous souhaitez planter des végétaux appartenant à la première catégorie. Pour vérifier le pH de votre sol simplement, vous pouvez aussi sortir vinaigre blanc et bicarbonate de soude du placard ! Prélevez un échantillon de terre et placez-le dans deux récipients.

 

Dans le premier, versez du vinaigre blanc. Dans le second, ajoutez de l’eau et mélangez bien jusqu’à former de la boue. Versez alors du bicarbonate de soude. Observez chacun des récipients lorsque vous ajoutez le produit : si le vinaigre fait des bulles, alors votre sol est calcaire. Si c’est le bicarbonate qui pétille, alors votre sol est acide. Si vous n’observez aucune réaction c’est qu’il est probablement neutre.

 

Si vous souhaitez une analyse plus fine il est possible d’apporter un échantillon de terre en jardinerie pour qu’il soit envoyé en analyse, ou de le tester vous-même avec du papier pH, que vous pouvez acquérir en pharmacie. 

J’observe mon jardin pour le comprendre 

Vous savez à présent les caractéristiques globales du climat de votre région, vous connaissez la nature de votre sol, mais cela n’est pas encore suffisant pour connaitre vraiment votre terrain. Est-il soumis à un micro-climat du fait de la présence proche de la mer ou d’une zone boisée? Est-il très venté? D’où viennent les vents? Comment est-il orienté par rapport au soleil?

 

Toutes sont caractéristiques sont importantes pour affiner votre connaissance de votre terrain, et ne se trouvent pas dans les livres : le seul moyen de les déterminer c’est en prenant le temps d’observer : examinez et notez les caractéristiques de votre jardin à différents moments de la journée, plusieurs journées consécutives (une fois le matin, une autre le midi et une dernière fois le soir), afin de repérer les zones d’ombre et d’ensoleillement et voir comment elles évoluent au cours de la journée. 

 

Regardez aussi l’inclinaison de votre terrain : s’il est orienté au sud, il captera davantage la chaleur du soleil; s’il est orienté au nord, les plantes pousseront plus lentement; s’il est incliné à l’est les gelées matinales auront plus d’impact; et s’il est incliné à l’ouest il bénéficiera d’un ensoleillement de longue durée mais sera aussi plus fortement impacté par les pluies. 

Opter pour des plantes adaptées à mon environnement

Vous avez à présent tous les éléments pour pouvoir plus facilement.

 

Choisir les végétaux les mieux adaptés et les planter dans des conditions qui répondent le mieux à leurs exigences vous permettra d’avoir plus aisément des plantes en pleine santé. Elles auront moins besoin de soins car le milieu ambiant leur procurera déjà tout ce qui leur convient, et seront plus résistantes aux maladies et insectes, contrairement à des plantes fragilisées par un milieu inadapté. 

 

Pour choisir des plantes adaptées à votre jardin vous devez respecter les trois critères suivants : 

 

  1. Choisir des plantes adaptées aux climat, 

  2. Les implanter au jardin selon leurs préférence d’exposition (ombre, mi-ombre, soleil) pour qu’elles puissent bénéficier de la durée d’ensoleillement correspondant à leurs besoins, 

  3. Ne planter que des végétaux adaptés au pH de votre sol. Certaines plantes ne peuvent vivre qu’en milieu calcaire lilas, clématites, coquelicots…), alors que d’autres, comme les hortensias, camélias, rhododendrons…, ne s'épanouissent qu’en milieu acide (on les appelle des plantes de terre de bruyère, car cette terre est très acide) 

 

Contrairement à d’autres climats, beaucoup de plantes se plaisent en climat océanique, et c’est sans doute pour cela qu’il y a tant de beaux jardins accueillant une grande diversité botanique en Normandie. 

 

Il faudra simplement veiller, en bordure de mer, à protéger certaines plantes fragiles du vent en les adossant à des murets, troncs d’arbustes ou arbres ou clôtures brise-vent, et pailler abondamment le sol pour éviter que le sol reste souple et humide.

 

Un peu plus à l’intérieur des terres certaines plantes qui craignent le gel devront être paillées et protégées par des voiles d’hivernages en hiver. 

Renseignez-vous avant d’acquérir un végétal sur ces différentes caractéristiques et besoin, pour ainsi l’installer du premier coup à l’endroit qui lui conviendra. 

Différents exemples de jardins durables

Il n’y a pas qu’une seule manière d’avoir un jardin éco-responsable, il y en a presqu’autant que de jardiniers ! Voici quelques exemples, qui vous permettront de déterminer le type de jardin que vous souhaitez.

exemples de jardins éco responsables

Le jardin nourricier

Nécessaire retour au contact avec la terre, plaisir de croquer les légumes ou fruits du jardin, jardinage familial créateur de lien, envie de plus d’autonomie alimentaire... le jardin nourricier, autrefois ringardisé, a retrouvé ses lettres de noblesse et vient même squatter les massifs ornementaux. Et quel bonheur de manger ce que l’on fait pousser !

 

Le mouvement des incroyables comestibles, venu d’Angleterre, consiste à mobiliser chaque citoyen à planter des légumes en ville partout où c'est possible et à mettre les récoltes en partage. Les plantations comestibles sont directement implantées sur l’espace public ouvert à tous : chacun peut venir participer aux opérations de plantation, chacun peut participer à l’entretien de nos plantations, et chacun peut venir récolter. 

 

Que ce soit la réalisation de potagers en carrés, la plantation de petits fruits (framboisiers, groseillers...dans les haies), la plantation d’arbres fruitier ou carrément la réalisation d’une forêt comestible ou la transformation de la totalité du jardin en espace dédié à la permaculture.

 

Pour commencer un jardin nourricier, définissez avant le temps que vous pourrez lui accorder car cela vous permettra de choisir la superficie adéquate et conserver le plaisir de la culture sans vous laisser déborder par son nécessaire entretien. 

Un jardin sans pelouse

Qui dit jardin ne dit pas forcément gazon ! Entretenir une pelouse cela signifie dans la grande majorité des cas utiliser du matériel de tonte fonctionnant à l’essence, prendre régulièrement du temps et générer des déchets de tonte qui seront généralement déposés en déchetterie.

 

D’ailleurs, le modèle de maison écologique du parc du Futuroscope, La maison “Construisons demain”, ne comportait pas de pelouse ! 

 

Particulièrement dans les petits jardins urbains, vous pouvez tout à fait aménager un joli espace avec massifs, allées gravillonnées, paillages colorés et mobilier choisi pour créer une harmonie. 

 

les plantes couvre-sols (verveine nodiflore, dichondre rampant par exemple) demandent un entretien minimum et sont une bonne alternative au gazon naturel pour aménager un coin de verdure. La plus connue d’entre elles pour remplacer le gazon est sans doute  le Cynodon "Santa Ana", qui résiste au piétinement, ne demande qu'une tonte par an, et se passe d'arrosage. Autre solution très prisée, les paillages minéraux ou végétaux permettent de créer des constrastes de couleur et de limiter l’entretien du jardin.

 

Enfin, une terrasse en caillebotis aménagée avec des trous pour permettre l’implantation de différents massifs peut vous permettre de créer un effet de luxuriance végétale.

Le jardin sans eau 

Installer un jardin sans eau est une bonne solution pour ne pas avoir à utiliser cette précieuse ressource, ou pour en consommer très peu. Pascal Poot, jardinier du sud de la France, est connu pour avoir développé par sélection des semences de plantes habituées durant plusieurs années de suite à souffrir de la sécheresse, afin qu’elles développent une résistance beaucoup plus importante aux aléas climatiques et puissent pousser sans arrosage.

 

Si vous habitez une région au climat sec, sélectionner des plantes moins gourmandes en eau, et davantage résistantes à la chaleur vous permettra d’avoir un jardin plus esthétique même pendant les périodes les plus critiques.

 

Mais les plantes de climat sec auront du mal à supporter l’hiver si le climat de votre région est humide en hiver, car alors leurs racines risqueraient d'être asphyxiées par trop d’eau. 

 

Pour permettre aux plantes de conserver suffisamment d’humidité au sol, le paillis est un atout de poids. Il va limiter l’évaporation de l’humidité du sol, ce qui profitera directement aux plantations, en plus de freiner la croissance des mauvaises herbes. Moins d’entretien, un joli aspect esthétique et des avantages pour les plantes : le paillage est l’ami du jardinier écoresponsable ! 

Le jardin sauvage, laisser un morceau de prairie en jachère

A l'opposé du gazon anglais très entretenu, la prairie en jachère donne au jardin un côté bucolique et naturel, d’autant plus réussi que vous l'agrémentez d’un semis de fleurs annuelles, vivaces et graminées.

 

Vous pouvez semer à la volée, soit au printemps (entre Mars et Juin), soit à l’automne (en Septembre-Octobre), pour permettre aux vivaces de mieux s’enraciner. Il existe des mélange de graines pour prairie fleurie prêts à semer, mais vous pouvez également les compléter voire réaliser votre propre mix.

 

Un mélange équilibré de graines pour une prairie fleurie est composé de :

 

- 60 % de fleurs : achillée, reine-des-prés, digitale, verge d’or, asters, sanguisorbe, marguerite, ancolie pour un sol humide et centaurée, millepertuis, achillée, matricaire, coquelicot, origan, fenouil pour un sol sec.

- 25 % de légumineuse (lupin, vesce, trèfle incarnat, sainfoin…)

- 15 % de graminées (fétuques rouges et ovines, folle avoine…)

 

La prairie fleurie, du fait de la variété de sa flore, est un milieu très favorable à la biodiversité (insectes pollinisateurs, oiseaux, hérissons...). Petit plus non négligeable : la possibilité de réaliser des bouquets de fleurs des champs directement dans son jardin ! 

Jardin potager ou jardin paysager? Pourquoi choisir ?

Depuis quelques années la tendance est au mélange entre le jardin ornemental et le jardin nourricier. On voit de plus en plus de fleurs coloniser le potager (à juste titre, elles peuvent être des auxiliaires précieux pour lutter contre ravageurs et maladies : des œillets d’inde, des soucis, des capucines, de la sauge, de la menthe…

 

 A l’inverse, les plants du potager retrouvent leur noblesse esthétique en intégrant à présent les parterres ornementaux, même s’ils produiront sans doute moins de légumes, ils joignent ici l’utile à l’agréable. Parmi les légumes les plus décoratifs vous trouverez les choux (blancs, frisés, verts, rouges…), les blettes ou poirée (avec ses nervures blanches, jaunes, roses à violettes), les céleri branches, les betteraves, les artichauds à la floraison spectaculaire, et bien sûr toutes les arômatiques ! 

Favoriser la biodiversité dans son jardin

Plus il y a de variété de faune et de flore dans un jardin et plus il y a d’interactions et plus il fonctionne comme un écosystème naturel, en équilibre. C’est donc un jardin plus résistant aux maladies, aux ravageurs et aux catastrophes climatiques, en un mot, plus résilient.  

Les insectes, ces précieux auxiliaires de nos jardins

Certains d’entre eux sont des aides précieuses pour le jardinage naturel, car ils vont réguler naturellement les populations de pucerons, chenilles, petites araignées et autres ravageurs gourmands de nos plantes potagères ou ornementales. 

insectes auxiliaires au jardin

Les coccinelles, dont les larves débarrassent vos plantes des pucerons, aiment se poser dans des trous formés dans du bois ou de la brique, dans des tiges creuses ou sous des tas de feuilles mortes. 

 

Les perce-oreilles aiment pucerons et petites chenilles. Ils aiment se cacher sous un pot de fleurs retourné et rempli de foin, de paille ou de fibre de bois.

Les chrysopes prédateurs, de pucerons araignées rouges et cochenilles, sont attirés par les fibres de bois : bûches percées ou papier froissé, voire litière pour animaux.

 

Les syrphes ressemblent à des guêpes mais sont en fait des sortes de mouches. Leurs larves aiment les pucerons, les adultes s’occuperont de polliniser les arbres. Ils adorent se réfugier dans des tiges d’arbustes comme sureau.

 

Les carabes, ressemblant à de petits scarabées sont friands de limaces, escargots, chenilles, pucerons… et beaucoup d’autres insectes. Ils s’abritent dans le bois : morceaux de branches ou vieilles bûches..

 

Les osmies sont de petites abeilles solitaires au poil un peu roux. Elles participent à la pollinisation. Elles aiment pondre leurs œufs dans des bouches trouées ou des tiges creuses. 

 

Les papillons participent aussi à la pollinisation, en plus d’être un bonheur pour les yeux. Ils aiment les compartiments remplis d’herbe, de paille et de fleurs mellifères.

Construire un hôtel à insectes

C’est une structure particulièrement intéressante pour les petits jardins, où les insectes ne disposent pas de suffisamment d’abris naturels pour s’installer en quantité suffisante afin de jouer leur rôle d’auxiliaire naturel.

 

Vous pouvez en acheter un tout fait dans le commerce ou le construire vous-même : Il existe pléthore de tutoriels et de plans sur internet, qui respectent tous les principes suivants : Plusieurs compartiments distincts sont remplis de divers matériaux naturels (bûches percées de trous plus ou moins grands, petites branches, morceaux de brique, paille, tiges de bambous, tas de brindilles et feuilles mortes…) 

 

Veillez à l’installer à proximité du potager, dans un endroit calme et à l’abri du vent, si possible non loin également d’un massif de fleurs, afin que ses petits habitants trouvent leur nourriture à proximité. 

Planter des végétaux à fleurs mellifères

Sélectionner des plantes mellifères à floraison précoce (printemps) ou tardive (automne, hiver), permet d’échelonner les floraisons utiles au pollinisateurs et aux auxiliaires. 

 

Permet aux insectes de se nourrir plus longtemps et donc de résister plus facilement aux aléas climatiques. Choisir d’installer une haie fleurie avec différentes variétés d'arbustes permet également d’aider les oiseaux et insectes à se nourrir tout au long de l’année, en plus d’apporter des couleurs et des formes différentes qui seront agréables à l'œil en toute saison, en plus d’être utiles pour la faune locale et de nécessiter peu d’entretien : 2 tailles par an, bien moins que les haies uniformes taillées au cordeau.

 

Un sachet de semences de fleurs annuelles mellifères vous permettra d'obtenir une prairie fleurie favorable aux butineurs.

Une mare pour les oiseaux 

Une mare est un élément indispensable à de nombreuses espèces sauvages qui seront ainsi attirées dans votre jardin. Pour faire une petite mare dans votre jardin : Creusez les contours de votre bassin en suivant le tracé fait au sol grâce à un tuyau d'arrosage. Commencez par creuser à la périphérie, puis progressez en modelant des paliers successifs offrant différentes profondeurs d'eau aux plantes aquatiques. Te

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